Didie
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Candidature "MJ" Océane

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Candidature "MJ" Océane Empty Candidature "MJ" Océane

Message  Oceane Sam 31 Juil - 0:37

Bonjour,
Je m'appelle Océane, jeune fille de 17 ans habitant la Suisse, plus précisément, Genève.

Présentation :
Je suis actuellement en première année d’apprentissage en tant qu’informaticienne à la « Caisse Cantonal Genevoise de Compensation. »

Mes occupations :
Sortir avec amis, jouer à Dofus et la dance.

Mes qualités :
Gentille, à l'écoute, serviable et travailleuse.
Mes défauts :
Têtue.

Mon expérience officielle :
Je connais Dofus depuis 3 ans j'ai 3 personnages sur le serveur « Helsephine » : Iop 126 Eni 178 et Enutrof 198. J’ai arrêté Dofus car la 2.0 ma vraiment déplus..
Mes connaissances des classes :
Je connais toutes les classes je sais toutes les jouer sauf pour l’optimisation des xélors où j’ai encore un peu de mal.


Mes disponibilités :
Pendants les vacances et week-end je suis disponible de 13H à 1H et durant l’année scolaire de 12H30 à 13H30 et de 18H à 0h.

En jeu :
J’utilise 100% de mon temps pour aider que se soit les nouveaux joueurs ou les anciens en difficulté. Mon écriture n’est pas trop mauvaise donc je suis très simplement comprise en jeu.
En se qui est de mes droits :
Je sais les apprécier sans en abuser. Je sais rester correct.

Pourquoi moi et pas quelqu’un d'autre ?
J’ai beaucoup de connaissances en tant que « Modérateur de jeu » car j’ai déjà modéré 5 serveurs privés. Je connais Sharkemu, Ancestra, Bremu ainsi que toutes leurs commandes.
En espérant que ma candidature à été bonne, je vous laisse avec un petit RP.
Une bonne fin de journée à vous !



L'histoire d'un disciple d'Enutrof
Par delà les montagnes.
Chaque histoire a ses héros...
Chaque héros à son histoire...

Et ce sont parfois les personnages les plus banaux qui deviennent les protagonistes les plus importants d'un nouveau chapitre d'un récit sans fin.

Personne n'aurait pu prédire que le vieillard dont il est question dans ce conte serait amené à vivre des aventures dignes d'être enseignées aux adeptes de tous les Dieux.

Son physique repousserait même le plus téméraire des mercenaires : le crâne dégarni, la dentition ravagée par le temps et les nombreuses tranches de kanigrou séché, plat favori de notre retraité, la barbe blonde et mal entretenue, plus crasseuse encore que la tignasse d'un bwork...

Et pour cause, le vieil homme avait passé son enfance – certes, il y a fort longtemps, mais les séquelles demeurent – au milieu des montagnes, en compagnie de ces êtres difformes au langage incompréhensible ou presque du commun des mortels.
Nul ne sait pourtant comment un bambin, fils de bergers adeptes de la déesse Feca, la protectrice, avait pu atterrir dans ce trou retiré de toute civilisation, un environnement si hostile.

Il aurait dû être ligoté, puis tranché pour servir de repas aux guerriers, archers et autres mages qui peuplaient ce campement aux allures primitives et au parfum nauséabond.
Il n'en fut rien...

Bworkassin, connu pour son attitude sanguinaire et peu clémente envers ses adversaires, se dirigea vers l'enfant enveloppé dans une vulgaire couverture en peau de sanglier.
Il l'observa de son regard ahuri tandis que le petit continuait son sommeil, nullement perturbé par le souffle chaud de la respiration du bwork.

Une ronde se forma autour de la scène.
Les femmes imaginaient déjà l'assaisonnement qu'elles pourraient préparer pour cuisiner ce charmant nourrisson tandis que les hommes se léchaient les babines à l'idée de dévorer de la chair humaine.

L'enfant fut alors présenté au ciel par le membre de la tribu, à la fois craint et respecté, et tous les autres reprirent en choeur le nom scandé, toutefois déçu de devoir se rabattre sur d'autres plats moins succulents... Wahn... Wahn... Wahn...

Wahn... Dorénavant, cet enfant n'avait plus de passé... Il se nommerait Wahn et porterait ce nom jusqu'à la fin de sa vie.
Wahn... L'adepte du dieu Enutrof, élevé au milieu des bworks...
Wahn... Le vieillard allongé en ce jour de Jouillier au pied d'un grand arbre, non loin du zaap du village, non loin de son village natal.

Hormis cet épisode de la découverte, il n'avait aucun souvenir de son enfance.
Des bworks, il n'avait gardé que l'odeur et la crasse.
Son langage semblait compréhensif, malgré un léger accent et des exclamations aussi douteuses qu'inquiétantes.
Ses manières étaient à des kilomètres de la barbarie que l'on rencontre habituellement dans ces contrées reculées de la montagne.
Il savait se montrer clément lorsqu'il le fallait, mais tout aussi impitoyable dans le cas contraire.

Ce jour donc, à l'ombre de ce vieux chêne, Wahn rêvait de belles femmes et de bonne nourriture, d'une vie en exil sous les palmiers d'Otomaï.
Son seul regret sur cette terre demeurait de n'avoir jamais rencontré une personne qui puisse partager sa vie et son avenir.

Il observait alors les nombreux passants de ce lieu fréquenté, jetant des coups d'oeil en coin sous les pagnes de quelques jeunes femmes isolées, en tâchant d'être discret.
Il s'efforçait de ne pas succomber à la tentation de mettre son poing dans la figure aux nombreux crieurs qui venaient perturber le chant des oiseaux et le bruit du vent dans les feuilles.
Il soupirait enfin, voyant les couples se rendre à la porte reliant le monde, partir en voyage pour des destinations romantiques, et s'imaginait une nouvelle fois, à la place de ces aventuriers chanceux...

Wahn fut alors tiré de ce rêve par un disciple de Iop fanfaron, fier de ses muscles et de son allure d'athlète qui lui apportait un certain succès auprès des femmes adeptes du dieu guerrier.
Le jeune homme souhaitait faire une démonstration de ses talents sur l'arbre qui protégeait le retraité des rayons du Soleil.

« Dégage papy, tu me gênes, ne fais pas attendre les demoiselles ! »

Par désir de contrariété, – ou peut-être n'était-ce que de la fainéantise – Wahn n'esquissa pas le moindre geste, et sortit un kama, s'amusant à le faire passer entre tes doigts.

« T'es sourd, déguerpis je te dis ! »

Cette fois, le disciple d'Enutrof leva la tête vers l'effronté.
Il jeta la pièce de monnaie en l'air, attendit qu'elle retombe sur le sol et la dissimula de sa main.

« Pile ou face ? Demanda-t-il.
- Tu crois que c'est le moment de jouer ? Fais-moi la place, et va pourrir ailleurs, là où tu ne pourriras pas l'atmosphère !
- Pile ou face ? Répéta Wahn.
- Tu... Roh, et puis pile... »

Le vieillard dévoila la pièce à terre, et hocha la tête en signe de négation.

« Face, pas de chance... »

Saisissant à toute vitesse la monnaie, il l'envoya directement dans l'oeil de son vis-à-vis.
La pièce ne semblait pas vouloir se déloger de son nid, et le jeune homme hurlait de douleur :

« Enlève-moi ça ! Hurlait-il. Enlève-le ou je t'explose la cervelle ! »

Se levant lentement, et essuyant la terre sur ces vêtements à une vitesse plus que réduite, Wahn se dirigea ensuite vers le garçon qui l'avait agressé quelques secondes auparavant.
Il le saisit par les cheveux et le tira d'un coup sec en arrière.

« Tu ne croyais tout de même pas que j'allais te la laisser ? Dit-il en reprenant son kama »

Le retraité se dirigea alors vers la forêt, laissant le jeune disciple de Iop allongé et proie aux moqueries des témoins de la scène.

Les rayons du Soleil peinaient à traverser l'épais feuillage des diverses espèces d'arbres peuplant ces bois sombres et peu accueillants.
Wahn errait au hasard dans ce dédale de verdure, progressant sur l'herbe sèche qui tapissait le sol de l'immense forêt des Abraknydes, observant avec difficulté les alentours, les troncs sculptés étrangement, les entailles administrées sur les écorces des chênes, noyers ou autres habitants inanimés de cet environnement si spécial...

Le vieil homme s'approcha de l'une de ces oeuvres d'arts sylvestres, y pose la main délicatement, suivant les formes et les reliefs formés sur le bois.
Il admirait les coups de lames précis qui devaient être à l'origine de ces dessins, car pas la moindre petite écharde ne vint se loger dans les mains rêches du retraité.

Wahn décrocha son regard pour contempler le reste de ces gravures.
Il venait souvent s'aventurer dans ces bois prétendus hantés, lorsque son esprit souhaitait s'évader, mais jamais auparavant il n'était tombé sur ce lieu.
Il ne parvenait pas à distinguer clairement les diverses représentations, à cause du peu de lumière qui perçait le toit de feuilles de cet endroit, et le toucher restait le seul moyen pour tenter de se faire une idée sur la signification de ces sculptures.

Disposés en un grand cercle, les arbres tailladés avaient leur face toutes orientées vers un même point, au centre de cette ronde étrange, et où se trouvait un rocher cubique, pas plus haut qu'un bouftou, éclairé par le seul halo de lumière qui ait pu braver les obstacles, et tomber sur les faces grises de la pierre taillée.

Se dirigeant vers ce caillou, Wahn crut entendre des bruissements provenant de derrière les arbres

« Ce doit être le vent, se dit le retraité, même dans des endroits si reculés, le vent s'engouffre toujours. »

S'approchant toujours plus, le regard du vieillard observait successivement le ciel et l'endroit par lequel passait le halo lumineux, la pierre, sa destination, et les arbres, dont les formes semblaient s'animer à mesure que notre héros avançait.

« Ce doit être la lumière, pensa cette fois le vieil homme. A cause des ombres, cela provoque une illusion d'optique. »

Enfin, il arriva devant le cube de pierre, et y posa la main gauche, et la retira aussitôt à cause de la chaleur qui s'en dégageait. Une faible fumée s'échappa du haut de la roche.

« Ce doit être la chaleur, songea Wahn, l'esprit toujours aussi rationnel. A force d'être exposée à la lumière, la pierre a chauffé...Et puis, nous sommes en milieu d'après-midi »

La terre se mit alors à trembler. La roche qui arrivait aux genoux du vieil homme s'enfonça alors dans le sol, un fort vent secoua l'endroit et déséquilibra le vieillard.

« Ce doit être... Non, là je ne vois pas... »

Impossible de se relever. Wahn demeurait cloué le dos au plancher herbeux, les bras le long du corps, les jambes trop engourdies pour obéir à son maître, la barbe volant au vent et menaçant de se décrocher sous la force de ce dernier.
Le retraité souffrait sous la pression du vent contre sa poitrine et avait de plus en plus de mal à respirer. Aucun son ne put s'échapper de sa bouche alors qu'il aurait souhaité hurler de douleur, espérant apaiser son agonie.
Les brins d'herbe et les poils de sa barbe arrachés et soulevés par la tempête obligèrent le disciple d'Enutrof a fermer les yeux pour ne pas finir aveuglé.

Alors que Wahn sentait son dernier souffle arriver, le vent s'apaisa, la respiration du vieillard toujours allongé put reprendre normalement, ses membres furent libérés de leur étreinte, mais il n'osait ouvrir l'oeil.

« Ben voilà, j'ai fait dans mon caleçon... Et maintenant, ça y est... Je suis mort ! Mort ! Ils m'emmènent au paradis. Ah Enutrof, Sram et les dix autres dieux, pourquoi m'infliger ça à moi qui n'ai jamais fait de mal à personne... Bon, une ou deux fois, mais c'est de la faute à Pandawa et à la tentation de la bière qu'elle m'apporte... Ah, je suis mort, et je n'ai même pas d'héritier !... J'espère au moins que le paradis aura des danseuses pour m'accueillir, un buffet bien garni et un lit confortable pour couler des jours heureux ! »

Touchant le sol autour de lui, Wahn crut en reconnaître la texture... Enfonçant sa main dans ce plancher, il en tira de l'herbe et de la terre, comme l'endroit où il se trouvait avant que le cauchemar ne débute.
Timidement, les paupières de notre héros mal en point s'ouvrirent, et se rendit compte qu'il n'avait pas changé d'endroit... En revanche, cet endroit semblait avoir été profondément modifié.

Les arbres avaient perdu leur feuillage et la lumière éclairait le cercle qu'il avait exploré avant l'arrivée du vent.
Et à la place de la mystérieuse roche cubique se dressait une immense statue dont la hauteur surpassait celle de la forêt.

« C'est ça le paradis... Je toucherai deux mots au décorateur, c'est immonde... »

Wahn se releva, croisa les jambes et observa l'imposante sculpture de marbre devant lui.
Trop près pour savoir de quoi ou de qui il s'agissait, il entreprit de se relever mais une voix l'interpela.

« Ne fais pas un geste ! Lui ordonna la voix, grave et dont l'écho résonna quelques secondes.
- Qui êtes-vous ? S'enquit Wahn. Où suis-je tombé ? Où est la forêt ? Tu veux mes kamas ? Ils sont bien protégé, alors n'essaie pas.
- Ta richesse ne m'intéresse pas, reprit le mystérieux interlocuteur.
- Alors répond à mes questions !
- Les réponses viendront en temps voulu...Pour le moment, ne bouge pas, ils viennent te chercher...
- Qui ça ? »

Plus un bruit.
Le silence retomba dans ce bois devenu clairière, et le retraité resta sans un mot devant l'imposante statue

« Mais dans quelle galère je me suis encore fourré ? »

A SUIVRE

Voila mon petit RP que je n’ai pas eu le temps de finir mais que je finirai un jour promis.

Oceane

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Date d'inscription : 31/07/2010

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